Voyages

Voyage dans la Péninsule Olympique, cadre des romans Twilight

Marc Bordier par Marc Bordier /

La-Push
 Voilà près de trois semaines que je n’ai rien publié sur ce blog. La raison en est très simple : j’étais en voyage aux Etats-Unis, plus précisément à Seattle, sur la côte ouest. J’ai mis à profit ce séjour pour visiter la Péninsule Olympique, à l’extrême nord-ouest de l’Etat de Washington, qui se trouve également être le lieu des aventures vampiresques de Bella, l’héroïne de la série Twilight. Il y a trois ans, je m’amusais sur ce blog à commenter les descriptions des paysages de Stephenie Meyer :
« La vue était toujours aussi époustouflante. Les vagues couleur acier, même par beau temps, s’abattaient, moutonneuses, sur la côte rocheuse grise. Des îles aux falaises escarpées émergeaient des eaux du port ; leurs sommets étaient découpés en multiples pics et plantés de hauts sapins austères. La plage n’était qu’une mince bande de sable le long de l’eau, vite remplacée par des millions de grandes pierres lisses qui, de loin, paraissaient uniformément ardoise mais qui, de plus près, couvraient toutes les palettes de la roche : ocre foncé, vert océan, lavande, gris-bleu, or terne. La laisse de la haute mer était jonchée de bois flotté, énormes troncs blanchis par les vagues salées, certains amalgamés à la lisière de la forêt, d’autres gisants, isolés, juste au-delà de l’atteinte du ressac. Un vent vif, frais et chargé de sel soufflait du large. Des pélicans flottaient au gré de la houle tandis que des mouettes blanches et un aigle solitaire tournoyaient au-dessus. Les nuages bordaient toujours le ciel, menaçant de l’envahir à tout moment mais, pour l’instant, le soleil brillait bravement dans son halo bleu. »
   Eh bien, je dois avouer qu’elles sont finalement assez fidèles. Même si je n’ai pas eu le temps de pousser mon périple jusqu’à Forks et La Push (ma Twilightôlatrie a ses limites…), j’ai rapporté quelques images de ces longues plages grises bordées de hautes falaises recouvertes de grands pins couchés par les vents. Je n’y ai croisé ni vampires, ni loups garous, tout juste quelques indiens Quinault désoeuvrés et misérables. En partant, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que malgré toute la nunucherie de ses histoires de vampires à l’eau de rose, Stephenie Meyer a eu du goût dans le choix du cadre de son roman.