Littérature contemporaine

Ma pile à lire pour l’année 2022 !

par Marc Bordier / 30 janvier 2022

Après plusieurs mois d’inactivité, j’ai décidé de reprendre la rédaction de ce blog littéraire, en commençant par dresser ma pile à lire 2022. Si vous ne le pratiquez pas déjà, je vous recommande vivement cet exercice : en constituant votre pile à lire pour les mois qui viennent, vous stimulerez votre appétit de lecture et découvrirez des trésors que vous aviez oubliés dans votre bibliothèque ! Et tant pis si vous oubliez en chemin la moitié des titres de votre programme initial – l’essentiel n’est pas de le respecter à la lettre, mais de cultiver son goût pour la lecture !

Classiques français : après avoir découvert la Vie de Henry Brulard de Stendhal en 2021, j’ai décidé de continuer en 2022 avec cet auteur en lisant ses Mémoires d’un touriste (j’ai hâte de parcourir les pages qu’il consacre à Fontainebleau, ma ville natale) et Le rouge et le noir (que j’ai étudié il y a plus de trente ans au lycée dans cette même ville) ; en parcourant ma collection de pléiades, j’ai eu envie de lire Diderot (La religieuse, Jacques le fataliste et son maître), Malraux (Les noyers de l’Altenburg) et même Le livre du Graal, le grand classique de la littérature moyenâgeuse;
Littérature francophone contemporaine : j’ai déjà fini La plus secrète mémoire des hommes de l’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr (un très bon Goncourt, à la fois littéraire et captivant) et je compte bientôt attaquer Petit pays de Gaël Faye, dont j’ai apprécié l’adaptation cinématographique. Pour compléter ce tour de la production littéraire francophone contemporaine, je lirai La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker (oui, je sais, celui-là figurait déjà dans mon programme de 2021) et Le Goût du bonheur de Marie Laberge, une saga familiale qui a pour cadre l’île d’Orléans au Québec ;
Littérature étrangère : je cultiverai mon italophilie en lisant les Œuvres de Cesare Pavese, en espérant y retrouver en imagination les collines verdoyantes du Piémont, et mon anglophilie en lisant le roman historique The last Tudor de Philippa Gregory et (dans un registre beaucoup plus contemporain) le thriller Before I go to sleep, qui fut un best seller dès sa parution en 2011 ;
Livres d’histoire et essais : cette année encore, mes projets de lecture font la part belle aux essais, un genre que j’apprécie de plus en plus, qu’il s’agisse d’ouvrages politiques, économiques ou philosophiques. Je vais enfin lire les Mémoires de guerre du Général de Gaulle dans l’édition de la Pléiade, Du pouvoir de Bertrand de Jouvenel, mais aussi Macron ou le mystère du verbe, un ouvrage de linguistique qui décrypte la rhétorique macronienne (en période de campagne présidentielle, les linguistes peuvent apporter un éclaire utile pour analyser et comprendre les discours politiques), Le Coran (oui, je sais, j’ai des goûts très éclectiques), Capital et idéologie (cela fera bientôt deux ans que je me promets de lire ce pavé sans jamais en avoir véritablement le courage), Une farouche liberté, La République, ses valeurs, son école (là encore, en période électorale, je suis motivé), Histoire des idées politiques (un cours magistral du philosophe Philippe Nemo, que j’ai eu l’occasion de suivre à HEC il y a bien longtemps) et le Passé d’un illusion de l’historien François Furet, et pour finir deux livres qui portent un regard très critique sur la Big Tech, L’enfer numérique de Guillaume Pitron et Un pouvoir implacable et doux de Philippe Delmas.
Bandes Dessinées : dans un genre finalement très proche de l’essai, je lirai la BD de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici Le Monde sans fin, qui a été un best seller en librairie à la fin de l’année grâce à la clarté de son message sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique.
Développement personnel : Fatigue d’Adrian Chaboche et Léonard Anthony, un livre pour apprendre à se reposer vraiment (très utile quand on est entrepreneur comme moi :))
Livres de management : Le consommateur, éternel infidèle de Julie Delvallée et Raphaël Hodin, un livre de marketing pour comprendre les attentes parfois contradictoires des consommateurs modernes que nous sommes.
Beaux-livres : depuis que j’ai repris la librairie Arthaud, mon tropisme grenoblois influence mes goûts littéraires. Pour compléter la lecture de Stendhal, j’ai hâte d’ouvrir Grenoble et ses artistes, le catalogue de l’exposition éponyme au Musée de Grenoble (malheureusement achevée depuis longtemps).
Objet littéraire non identifié : à l’occasion d’un séjour grenoblois, j’ai fait la connaissance de Brice Bonfanti, un écrivain qui a publié un recueil en vers et original intitulé Chants d’utopie. J’en publierai très bientôt un compte-rendu sur ce blog.